Physiologie

Les vaisseaux sanguins se rétractent (vasoconstriction) puis se dilatent rapidement (vasodilatation) entraînant un afflux sanguin dans les tissus et les muscles. On obtient une oxygénation maximale tissulaire.  Ce boost  circulatoire permet de relancer la circulation locale autour des zones inflammatoires et de diminuer la stase générée par l’inflammation.

• Anesthésie des récepteurs cutanés.
• Diminution de la vitesse de conduction de l’influx nerveux.
• La stimulation par le froid intense de l’ensemble des récepteurs cutanés entraine un flux massif d’informations, circulant via les fibres thermo algiques (fibres c et a delta transportant à la fois l’information douloureuse et l’information température « froid, chaud »).
• Cette stimulation de façon répétée intensivement (cure de 10 séances minimum) va engendrer une désorganisation de l’intégration de la douleur au niveau du cerveau. Le cercle vicieux de la douleur est rompu.

Stimulation de l’axe hypothalamo-hypophysaire entrainant :

• Libération de molécules anti-inflammatoires.
• Libération d’endorphines.
• Ralentissement du rythme cardiaque.
• Augmentation de la tension artérielle de 20 mm Hg.

C’est à dire le système nerveux involontaire, autonome qui gouverne les mécanismes permettant à notre corps de s’adapter aux diverses circonstances de la vie. La CCE va induire une augmentation de l’activité du système sympathique (cathécholamines : dopamine/adrénaline/noradrénaline) dans un premier temps, puis du système nerveux parasympathique (acetylcholine) dans un second temps. L’activation répétée du système nerveux autonome va permettre une protection cardiaque plus importante et l’amélioration du bien être et de la relaxation. De plus dans le cadre sportif, elle va améliorer la récupération par l’accélération de l’élimination des déchets métaboliques et de la diminution de la fréquence cardiaque (Hausswirth et al., 2013b ;Schaal et al., 2013).

La cryothérapie est un bon antalgique par la libération de molécules anti-inflammatoires, par la diminution de la vitesse de conduction de l’influx nerveux nociceptive (douleur) et par la désorganisation de l’intégration de la douleur au niveau de notre système nerveux central (le cerveau).

Pour obtenir un effet durable, la CCE doit être pratiquée en cure de deux semaines à raison de 5 séances par semaine.

Une étude du centre de cryothérapie de Saint-Malo sur les rhumatismes inflammatoires comme la spondylarthrite et la polyarthrite rhumatoïde, a montré que ces patients pouvaient être soulagés pendant 6 mois. L’EVA (Echelle d’évaluation analogique de la douleur) passait en moyenne de 6,3 à 2,6/10 avec 58% de diminution ou d’arrêt des antalgiques.

Chez les fibromyalgiques, des études ont montré, selon le Dr Guillaume, des effets positifs à condition de pratiquer des séances répétées et rapprochées.

Lindsay Lohan, star internationale, utilise la CCE pour soulager ses problèmes d’arthrose.